Théodore rousseau
« M. Théodore Rousseau. Un Romantique endurci. Il rend dureté pour dureté. On me l’a présenté comme un des plus acharnés contre le réalisme, dont il est pourtant le petit cousin »
ZOLA
Cette citation de Zola à propos de Théodore Rousseau représente la difficulté à définir le pleinairisme. En effet, c’est un mouvement intermédiaire, inspiré du romantisme et mû par une volonté réaliste. C’est un mouvement fortement représenté par les peintres de l’école de Barbizon, un groupe de peintres qui travailla à la lisière de la forêt de Fontainebleau entre 1840 et 1870. Ces artistes défient les normes académiques, et s’inspirent notamment de John Constable, peintre anglais, et de la peinture des paysages hollandais du XVIIème siècle. Ils se distinguent en traitant le paysage comme un sujet en soi (alors que l’académie n’acceptait que les paysages historiques et mythologiques) et en peignant sur le vif. Ils estiment que tout sujet mérite d’être peint, et représente beaucoup –en plus des paysages- des scènes paysannes. L’un des représentants les plus importants de cette école est Théodore Rousseau. De son vrai nom Etienne Théodore Rousseau, Théodore Rousseau est née le 15 avril 1812 à Paris et mort le 22 décembre 1867 à Barbizon. Fils d’un tailleur parisien, il s’intéresse très tôt à la peinture. En effet, dès son plus jeune âge il recopie les œuvres du cousin à sa mère (Pau de Saint-Martin), et va dans les rues de Paris pour dessiner. En 1827, il entre dans l’atelier de Charles Rémond, l’un des principaux artistes paysagistes du néo-classicisme, dont il reniera par la suite l’influence. En 1830, il fit un voyage en Auvergne qui marqua la rupture avec son maître d’atelier : les tableaux et dessins qu’il produisit là-bas étaient des plus romantiques, il présenta les paysages de manière très libres, ce qui engendra un profond désaccord entre les deux personnages.
En 1831, Théodore Rousseau expose sa première œuvre au Salon intitulée Paysage, Site