Théorie classique et neoclassique
- Représentation de l’économie en termes de marché, où les prix sont les variables d’ajustement permettant d’assurer l’égalité de l’offre et de la demande sur ces marchés.
- Neutralité de la monnaie. La monnaie n’a aucun rôle dans l’explication grandeurs réelles de l’économie. Elle sert uniquement à fixer le niveau général des prix à travers la théorie quantitative de la monnaie.
- Priorité accordée à l’analyse de l’offre de biens et de services en négligeant les effets liés à la demande de biens et de services sur l’activité économique.
Par ailleurs cette théorie dite classique reçoit l’attribut de néoclassique pour une caractéristique supplémentaire : les agents (ménages, entreprise) sont supposés avoir un comportement de maximisation.
Les ménages maximisent leur utilité sous la contrainte du revenu et que les entreprises maximisent leur profit sous la contrainte de fonctions techniques de production. Pour produire, une entreprise a besoin d’un capital et de la force de travail.
3 raisons justifient la présentation de ce modèle :
- Représente le modèle que Keynes a pris pour cible pour justifier sa propre théorie
- Sert souvent de référentiel à beaucoup de raisonnements en matière de politique économique (même si c’est de façon implicite)
- Constitue le modèle de base sur lequel se greffent des développements macroéconomiques récents. Section 1 : La logique du modèle classique et néoclassique.
Ce modèle comprend 4 marchés : le marché du travail, des biens et des services, des titres, et le marché de la monnaie. Ils sont concurrentiels ce qui signifie on a une situation, sur chacun d’eux, de concurrence pure et parfaite.
En vertu de la Loi de Walras seuls 3 marchés sont étudiés. Dans une économie regroupant (n) marchés, si on a démontré que (n-1) marchés sont équilibrés alors le (n)ième marché est équilibré automatiquement.
Si (n-1) marchés (3) sont