Théorie de l'agence
La théorie de l’agence étudie les conséquences du problème Principal-agent. A savoir les problèmes que rencontre le principal pour prendre des décisions, alors qu’il dépend de l’agent et que l’information est imparfaite (asymétrie d’information).
Anti-sélection (l’actionnaire achète d’autres actions parce que le manager lui assure que tout ce passe bien, alors qu’en réalité il gère très mal l’entreprise).
Aléa moral :toute modification du comportement d'un cocontractant contraire aux intérêts des autres parties au contrat, par rapport à la situation qui prévalait avant la conclusion du contrat (exemple : dégradation du travail d'un employé après la fin de la période d'essai, modification désagréable du comportement d'un époux après le mariage, ...).
Problèmes de signal.
D’un côté, le principal ou mandat qui détient les moyens de production, et de l’autre l’agent ou mandataire qui exploite les moyens de production. L’actionnaire détient moins d’information que le dirigeants (asymétrie d’information), le but de l’actionnaire est de rentabiliser son capital (court terme) alors que le manager cherche à maximiser sa fonction d’utilité (argent, prestige, pouvoir, sécurité, confort). Les intérêts sont différents, ce qui provoque des conflits d’intérêt. Ces conflits conduisent à étudier les coûts liés à la surveillance de l’agent (coût d’agence).
• Les coûts de surveillance supportés par le principal pour limiter le comportement opportuniste de l'agent et les coûts d'incitation (systèmes d'intéressement) engagés par le principal pour orienter le comportement de l'agent.
• Les coûts d'obligation ou coûts d'engagement que l'agent peut avoir lui-même encouru pour mettre le principal en confiance (coût de motivation).
• Le troisième type de coût est un coût d'opportunité, dénommé "perte résiduelle", qui s'assimile à la perte d'utilité subie par le principal par suite d'une divergence d'intérêt avec l'agent, comme le coût subi par le