Théâtre, culture et sémiotique
« Théâtre, culture et sémiotique » Louis Francoeur
Études littéraires, vol. 14, n° 1, 1981, p. 163-191.
Pour citer cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/500542ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html
Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca
Document téléchargé le 14 January 2012 09:02
THÉÂTRE, CULTURE ET SÉMIOTIQUE louis francœur
1.
Préliminaires
1.1. Théâtre, culture et sémiotique Toute tentative visant à rendre compte du théâtre québécois contemporain, de sa nature, de sa valeur, de sa fonction, de ses transformations enfin, constitue une invitation à définir les conditions de son existence en tant que discours culturel et nous apparaît comme une obligation de poser les jalons d'un métalangage adéquat. Devant l'ampleur qu'a pris le phénomène théâtral au Québec ces dernières années, il ne peut plus faire de doute qu'il s'agit d'une manifestation privilégiée de notre culture. En conséquence, la conception que nous nous faisons de la culture comme une totalité (et en corollaire de ce qui n'est pas culturel, le non-culturel, le para-culturel, le contre-culturel dont il ne sera qu'indirectement question ici) déterminera l'idée que nous pouvons nous faire de ses parties constitutives et notamment du théâtre. Si nous nous fondons sur l'observation