Tourisme sportif
Impact touristique de la tenue des Jeux olympiques
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Depuis les premiers Jeux olympiques en 776 av. J.-C., le sport et le tourisme ont développé une interconnexion. Finley et Pleket (1976, cités dans Standeven et De Knop, 1999 : 14) disent à propos de ces Jeux qu’il n’y avait probablement pas d’autres occasions dans l’Ancien Monde où autant de personnes se retrouvaient sur la route pour une même destination. Le tourisme sportif a par la suite évolué dans les siècles qui ont suivi pour inclure aussi une forme plus active. Par exemple, le Grand Tour proposait aux jeunes aristocrates anglais d’apprendre au cours de leur voyage, entre autres choses, l’escrime, la danse et l’équitation (Mill, 1990, cité dans Standeven et De Knop, 1999 : 17). L’idée est par la suite apparue de se déplacer pour exercer un sport particulier – les vacances de ski sont apparues dans les années 1880 (Schwartz, 1989, cité dans Standeven et De Knop, 1999 : 21) – ou d’utiliser le sport pour voyager, comme c’est le cas avec le cyclisme ou la randonnée. Pendant, ces millénaires les touristes n’ont par contre pas cessé de se rendre à divers évènements en tant que spectateurs.
Aujourd’hui, la mondialisation et les nouvelles technologies attirent l’attention d’un nombre important de personnes sur certains évènements sportifs. Que nous pensions aux Jeux olympiques modernes d’été à Athènes débuté en 1896 et ceux d’hiver apparus en 1908 à Londres (Anonyme, 2007 : Les Jeux olympiques modernes), ou à la coupe du monde de football en 2006, on constate une forte participation de la population mondiale aux compétitions, aux cérémonies et autres activités organisées dans le sillon d’événements sportifs majeurs (Anonyme, 1978 : 18). Lors de ces grands évènements, des centaines de millions de personnes se tournent vers la télévision, l’Internet ou même un cellulaire pour connaître les résultats des compétitions et regarder la performance de leurs athlètes préférés,