Tourisme
L e premier cas portera sur le Maroc, ce pays qui s’étend sur 447000 km2 et compte 31 millions d’habitants, il est le second pays touristique du Maghreb. Tout proche de l’Espagne, il bénéficie de conditions naturelles variées et un riche patrimoine urbain des médinas.
Les sites touristiques du Maroc sont concentrés beaucoup plus dans le nord, sur le littoral méditerranéen, composé de stations balnéaires comme el Hoceima ainsi que d’autres villes importantes comme Tanger la porte d’entrée du Maroc. On peut en citer d’autres telles que Tétouan, Chechouen ou même Melilla.
Au centre, c’est plutôt un autre type de paysages qui s’offre aux touristes, c’est celui de villes impériales ou la culture se mélange à cette religion ancestrale pour former un mélange artistique splendide tel que Fès et Meknès.
C’est cette concentration du tourisme dans le temps et dans l’espace sur des lieux rares et fragiles comme le littoral ou même le centre comme on vient de le voir qui est susceptible d’avoir des effets négatifs sur l’environnement naturel et social.
Les apports positifs du tourisme sur un pays comme le Maroc sont bien connus, pourtant, quels que soient les apports positifs, sa remise en cause a été qualifié selon l’expression d’un journaliste comme représentant avec le développement durable un « couple d’enfer ».
La distorsion existant entre le tourisme durable et sa forme classique peut être clarifiée par cette définition de tourisme durable proposée par l’organisation Europcar : en effet, il est défini comme toute « forme de développement, aménagement ou activité touristique qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles, culturelles