Toute vérité est-est bonne a dire?
Le 22 décembre 1989 l'Assemblée générale des Nations Unies avait demandé la convocation d'une réunion mondiale pour élaborer des stratégies visant à mettre fin à la détérioration de l'environnement “dans le cadre d'une intensification des efforts nationaux et internationaux entrepris pour encourager le développement durable et écologiquement rationnel dans tous les pays”.
Action 21, le programme adopté par les gouvernements à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, est la réponse apportée à cette demande. Il constitue un plan global d'action qui doit être mis en oeuvre — dès maintenant et jusqu'au XXIe siècle — par les gouvernements, les institutions du développement, les organismes des Nations Unies et les groupes des secteurs indépendants, dans tous les domaines où l'activité humaine (économique) affecte l'environnement.
Le programme devrait être étudié en rapport avec la Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement et les principes d'une gestion rationnelle des forêts. Ils ont aussi été adoptés lors de la Conférence, appelée Sommet planète Terre, qui a eu lieu du 3 au 14 juin 1992 à Rio de Janeiro (Brésil).
Action 21 repose sur l'idée que l'humanité est à un tournant de son histoire. Nous pouvons continuer avec les politiques actuelles qui perpétuent l'écart économique dans les pays et entre eux, qui augmentent la pauvreté, la faim, la maladie et l'analphabétisme dans le monde et qui causent la détérioration continue des écosystèmes dont nous dépendons pour survivre sur terre.
Ou bien nous pouvons changer de direction, ce qui entraînerait une amélioration des niveaux de vie pour tous, une meilleure protection et gestion des écosystèmes et un avenir plus sûr et plus prospère. “Aucun pays ne saurait réaliser tout cela à lui seul”, nous dit le préambule d'Action 21. “Mais la tâche est possible si nous oeuvrons tous ensemble dans le cadre d'un partenariat mondial pour un développement