trabajopor frances
Publié le 16 Mars 2013 - Mis à jour le 19 Août 2013
L’Europe a connu ces dernières semaines un vif débat sur l’interdiction de la pornographie dans son ensemble et dans tous les médias, Internet y compris. Bien que l’Union ait finalement bloqué le projet, le débat sur la diffusion pornographique continue de diviser. L’imagerie pornographique est-elle hors de contrôle ? Pouvons-nous encore la maîtriser par la régulation ponctuelle ou l’interdiction est-elle la seule solution ?
qu’il y a des mesures d’interdiction à prendre car on sait pertinemment que cela a une très grande influence sur la sexualité des adolescents et des adolescentes.. Ils ne jouissaient plus vraiment de la situation ou de l’acte mais de l’image. Il y a donc des dégâts très violents sur la psyché. Ces films ne sont donc pas uniquement anti-féminin mais aussi anti-masculin car ils réduisent les hommes à n’être que des bites. L’interdiction ne se justifie donc pas au niveau de la réalité mais pour la protection de l’érotisme.
Ces débats, quel que soit leur contexte ou leur motif, sont fondamentalement bloqués par le fait que l’on ne définisse jamais clairement ce que l’on veut interdire ou réguler.
Les seuls pays qui interdisent la pornographie sur l’ensemble du monde ce sont les dictatures. l’accès à la pornographie, pas son contenu, est en général un bon baromètre de la liberté car elle est souvent la première cible des régimes qui brident les libertés car, que ce soit pour des raisons religieuses ou politiques, c’est souvent la pornographie qui est visée la première. Quand on commence à bannir la pornographie c’est en général mauvais signe et cela révèle un début de restriction des libertés.
Il n’y a donc aucun intérêt à contraindre la fermeture des producteurs et des diffuseurs européens puisqu’ils ne représentent qu’une part minime du