Tragique de la condition humaine dans en attedant godot

485 mots 2 pages
En attendant Godot est une pièce de l’absurde, cet absurde, renvoie, ici à la condition de l’homme, cette pièce représente donc l’absurdité de l’homme. On trouve celle-ci au premier plan et dès le départ sans même avoir lu la pièce : le titre en est l’image. En attendant Godot, ce titre, tout droit sorti de l’univers beckettien illustre parfaitement cette absurdité. Quoi de plus absurde que l’attente ? Et particulièrement de quelqu’un ? L’homme n’est-il pas destiné à attendre ? Effectivement, l’homme passe sa vie à attendre quelque chose, on ne parle pas de petite chose comme un ami ou autre mais l’homme attend de manière irrémédiable la mort. De ce point de vue et d’après le tout premier regard porté au titre, on en convient que ce « Godot » n’est autre que la mort. Mais à l’inverse, puisque nous sommes dans l’absurde, ce « Godot » ne représente rien et tout à la fois. Il est qualifié d’un tas de signification mais n’apparait pas pour les prouver. Les personnages en sont donc réduits à l’attendre dans le doute. Ce doute qui fait partie de la condition humaine et ne peut être effacé ici. En effet, jusqu’à la fin les personnages sont tourmentés et ne savent pas ce qu’ils attendent et doutent que celui-ci arrivent ou même de son existence. La probabilité que « Godot » vienne un jour n’est jamais exprimé de façon précise, toujours avec un adverbe qui remet tout en cause comme à la page 69 : « sûrement ». Estragon et Vladimir sont donc bloqués par cette condition humaine qui les écrase. Ils sont obligés d’attendre, toujours, sans fin. On observe à plusieurs moments un refus de cette condition, ils sont pris d’impatience et sont prêts à agir sur le fait de façon à abréger leur souffrance. Ainsi, ils décident de se pendre à la page 20 sur un coup de tête. Mais leur rappelant à leur condition humaine, ils sont limités par leur manque de matériel qui empêche leur délivrance. Ils sont prisonniers et ne disposent pas de la clef pouvant les délivrés de leur prison. De plus,

en relation

  • Les dassault, une succession de haute voltige
    1194 mots | 5 pages
  • Traduction partie de george orwell down and out in paris and london
    275 mots | 2 pages
  • Marseille
    743 mots | 3 pages
  • Le monde des dieux dans l'odyssée d'homère
    726 mots | 3 pages
  • Hjgyjdyjtryjryjr
    389 mots | 2 pages
  • La ponctualité ou l'art de respecter le planning des autres
    471 mots | 2 pages
  • De la nature, lucrèce
    400 mots | 2 pages
  • Louise labé
    365 mots | 2 pages
  • Yourcenar, mémoires d’Hadrien, mémoires d’Hadrien
    4280 mots | 18 pages
  • Triste jour
    255 mots | 2 pages
  • Le développement de l'industrie en France entre 1870 et 1914
    546 mots | 3 pages
  • l'excipit de la condition humaine
    1058 mots | 5 pages
  • Etre heureux
    387 mots | 2 pages
  • commentaire les tragiques
    1501 mots | 7 pages
  • Rapport de stage
    1305 mots | 6 pages