Tragique de la condition humaine dans en attedant godot
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En attendant Godot est une pièce de l’absurde, cet absurde, renvoie, ici à la condition de l’homme, cette pièce représente donc l’absurdité de l’homme. On trouve celle-ci au premier plan et dès le départ sans même avoir lu la pièce : le titre en est l’image. En attendant Godot, ce titre, tout droit sorti de l’univers beckettien illustre parfaitement cette absurdité. Quoi de plus absurde que l’attente ? Et particulièrement de quelqu’un ? L’homme n’est-il pas destiné à attendre ? Effectivement, l’homme passe sa vie à attendre quelque chose, on ne parle pas de petite chose comme un ami ou autre mais l’homme attend de manière irrémédiable la mort. De ce point de vue et d’après le tout premier regard porté au titre, on en convient que ce « Godot » n’est autre que la mort. Mais à l’inverse, puisque nous sommes dans l’absurde, ce « Godot » ne représente rien et tout à la fois. Il est qualifié d’un tas de signification mais n’apparait pas pour les prouver. Les personnages en sont donc réduits à l’attendre dans le doute. Ce doute qui fait partie de la condition humaine et ne peut être effacé ici. En effet, jusqu’à la fin les personnages sont tourmentés et ne savent pas ce qu’ils attendent et doutent que celui-ci arrivent ou même de son existence. La probabilité que « Godot » vienne un jour n’est jamais exprimé de façon précise, toujours avec un adverbe qui remet tout en cause comme à la page 69 : « sûrement ». Estragon et Vladimir sont donc bloqués par cette condition humaine qui les écrase. Ils sont obligés d’attendre, toujours, sans fin. On observe à plusieurs moments un refus de cette condition, ils sont pris d’impatience et sont prêts à agir sur le fait de façon à abréger leur souffrance. Ainsi, ils décident de se pendre à la page 20 sur un coup de tête. Mais leur rappelant à leur condition humaine, ils sont limités par leur manque de matériel qui empêche leur délivrance. Ils sont prisonniers et ne disposent pas de la clef pouvant les délivrés de leur prison. De plus,