Transfert arivée
Article publié par David Melison.
Méthode du cas pratique
Le cas pratique est le type d’épreuve dont la méthode est la plus facile à assimiler. L’étude de cas est pratiquée par les lycéens ayant opté pour une terminale économique et le droit est souvent présenté par les journaux sous l’angle de faits divers résolus, ou de questions concrètes.
I Variantes : cas pratiques, consultations, conclusions...
La catégorie des cas pratiques telle que nous l’entendons n’est pas très homogène. Elle recouvre des types de demandes sensiblement différentes.
Le sujet peut vous être présenté de manière objective, avec pour simple consigne d’analyser la situation, auquel cas il convient d’envisager les différents problèmes juridiques séparément, et sans prendre parti de manière irrationnelle.
Le sujet peut être plus original et se présenter sous la forme d’une consultation, écrite ou orale. Remarque : certains enseignants adorent les simulations ! Lorsque le sujet prend la forme d’une lettre, il est bon de répondre selon les usages, en rendant si possible à l’auteur du sujet l’ironie dont il a fait preuve (mais sans signer). Le style ne devra jamais être négligé, même si l’examinateur feint l’ignorance ou s’exprime délibérément de manière incorrecte. L’erreur relevée avec tact éveillera l’admiration du correcteur. Ce conseil est à prendre avec prudence, en fonction du caractère de ce dernier. Certains enseignants déconseillent l’ironie ou la reprise du style du sujet. Donc la méthode est à réserver aux excellents étudiants ou pour un oral.
Enfin, lorsque l’expérience pèsera sur vos épaules, certains praticiens vous demanderont peut-être de rédiger des conclusions ou un mémoire en défense. La stratégie n’est que partiellement opposée à l’analyse traditionnelle du cas pratique. En effet, la défense ne doit pas se nourrir d’arguments fallacieux ou imaginaires mais reposer sur des arguments juridiques. Cependant, l’art du concluant consiste à faire en sorte que le