De nos jours, difficile d 'ignorer la phénomène de la transsexualité : avec 10 000 individus qui auraient changé de sexe en France, suite à une chirurgie de réattribution sexuelle (ou de réassignation sexuelle). Qu'on l'accepte ou pas, qu'on y soit sensible ou non, le transsexualisme (autre terme, préféré à celui de transsexualité pour cause d'une trop forte connotation purement sexuelle) fait partie du « paysage actuel ». On appelle transsexuel(le) toute personne éprouvant le fait de se sentir comme ayant une identité sexuelle opposée à son sexe physique de naissance et qui ont un besoin de « restaurer leur corps », une personne transgenre ressent cette ambiguïté d'identité sexuelle mais est déterminée à l'assumer sans avoir recours à l'opération. Pourtant, malgré le nombre croissant d'individus assumant cette caractéristique peu banale, leur difficulté à s'intégrer dans une société refusant toute différence majeure ne suit pas quant à elle un rythme décroissant, bien au contraire ! De très nombreux préjugés, aussi faussés que blessants, tels « Les personnes transsexuelles sont des homosexuel(le)s qui refusent leur orientation sexuelle », ou encore « Les personnes transsexuelles sont condamnées à vivre une vie marginale et à vivre de la prostitution » sont encore très (trop) fréquents de nos jours... Pire encore, saviez-vous que la transsexualité est aujourd'hui seulement en passe de ne plus être considéré comme une maladie mentale ? Eh oui ! Le 17 mai 1990, l'OMS avait décidé de sortir l'homosexualité de la liste des maladies mentales cette date a donc été retenue pour la Journée mondiale contre l'homophobie. C'est donc ce jour qu'a choisi la ministre de la Santé pour annoncer à Libération qu’elle venait de saisir la Haute Autorité de santé (HAS) «afin de publier un décret déclassifiant la transsexualité des affections psychiatriques de longue durée». Ce decret est attendu de longue date par les militants LGBT (lesbiens, gays, bi et trans) qui n'ont, pour moyen