Travail: Les Nigériens ont des conditions de travail très difficiles : ils se lèvent tôt pour prendre le bus, ils essayent de trouver tous les jours un travail jusqu’a la fin de la journée. Ils sentent de la défiance vis-à-vis de leur travail. Quand ils demandent d’avoir un travail, les Maltais se moquent d’eux. Ils sont paumés. Leurs demandes d’asile ont été rejetées. Contrairement aux migrants jouissant d’un statut humanitaire, ils ne peuvent pas obtenir de permis de travail, sauf si un employeur potentiel accepte de les parrainer en surmontant les obstacles administratifs. Leur seul espoir est le travail journalier non déclaré. Leurs argents ne leurs servent seulement qu’a leur payer de quoi manger avec la partie d’allocation mensuelle que les autorités leur ont donné, il y a une insuffisance monétaire. Seul ceux qui ont une protection humanitaire peuvent acquérir des autorisations de déplacement temporaires. La femme : Très mal payé, peur de devenir une prostituée. Débouté veut dire que leur demandes sont rejetées. Ceux qui cherchent un travail essayent d’en trouver au centre ouvert de Marsa. Les employeurs maltais profitent toujours de la situation = ils les font travailler, les demandent de leur donner leur permis de travail et ne veulent pas les payer, et quand ils veulent porter plainte a la police, la police les demande leur permis de travail. Leur position est donc indéfendable juridiquement et la concurrence est rude. Quand les voitures s’arrêtent, beaucoup d’immigrants viennent courir vers elles puisque ce sont elles qui fixent les taxes. Le Ghanéen, lui fait partie des chanceux, un Togolais affirme la vérité. Tout le monde souffre (voir la page 158) Pour les déboutés du droit d’asile échoués à Malte, la seule perspective est celle du travail aléatoire journalier non déclaré. Plus proche de la ville, se trouve le centre ouvert de Marsa, une ancienne école réaménagée. Il s’agit du centre le plus populaire parce qu’il est plus facile de trouver du