Triple autoportrait
L’Amérique des années 60 est en effet une Amérique décontractée, détendue. Cet ainsi que ce montre Norman Rockwell dans son triple autoportrait. Il porte une simple chemise et un pantalon blanc qui ne le mettent pas forcément en valeur, de même que sa posture, contrairement aux multiples autoportraits de Diego Vélasquez, qui lui, ce mettait en scène a l’aide de costume ou de quelques accessoires. A cette époque, c’est aussi la modernisation non seulement dans la vie quotidienne mais aussi dans la peinture, nous pouvons le voir a cette peinture, faisant partie du courant hyperréalisme et a la façon dont le peintre se montre : détendu, avachi sur son tabouret et fumant une pipe.
Caractéristiques visuelles (formes, couleurs, matière, organisation, composition…) de l’œuvre :
Cette œuvre est un autoportrait de l'artiste en train de se peindre, qu'on apprend à connaître par son activité, les objets qu'il utilise et qui l'entourent, sa représentation physique.
C’est le portrait posé sur le chevalet qui attire d’abord l’œil du spectateur :
- portrait le plus important, « officiel », celui que le peintre a signé.
- Il est la façon dont il veut que le spectateur le voie. Stylisé et amélioré (rajeuni, pipe droite), ce portrait semble dédié à la postérité.
Mais il est insuffisant car encore inachevé et sans couleurs. Le spectateur est donc conduit à se diriger vers le peintre lui-même et vers son reflet dans le miroir.
Les deux autres portraits sont moins « parfaits », plus sincères car en accord l’un avec l’autre.
L’utilisation de la couleur et le mouvement donné au corps les rendent vivants.
Il y a plusieurs petits détails dans le tableau qui attirent le regard du spectateur et qui sont liés à la réalité de l’artiste: - un verre en équilibre sur un livre ouvert (Coca ? = symbole américain)
- un tissu blanc sortant de la poche arrière du