Troisième méditation métaphysique
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Assurément, le XVIIe siècle fût une période prospère pour la philosophie qui se voit renouvelée par l’éclosion de la pensée cartésienne, introduite par son célèbre créateur-penseur : René Descartes. Déployant sa pensée dans les domaines des mathématiques, de la physique et de la philosophie, Descartes entend faire aboutir son raisonnement et ainsi reconstituer l’arbre du savoir sur la validité des connaissances. Son oeuvre majeure, les Méditations Métaphysiques, écrite en 1641, passe pour être le fruit d’une longue et lente élaboration, suivant l’évolution de sa pensée en profondeur. Si dans la première méditation le philosophe s’évertuait à remettre en question les sens en tant "qu'ils nous trompent quelque fois", ainsi que l’enseignement reçu ), il s’agit plutôt pour lui, dans la deuxième méditations de montrer que le doute, conduit méthodiquement, sur la certitude absolue du «je suis, j’existe». Cependant il existe en nous des idées, la question est de savoir si lorsque nous avons l'idée de quelque chose celle-ci est semblable aux choses, ou bien s'il ne s'agit que de la chose telle qu'elle est présente en notre esprit. Ainsi,au début de la troisième méditation, nous trouvons une répartition des idées en innées, adventices et factices. Les première sont celles que l'esprit trouve en son seuls fonds, les secondes sont celles qui se froment d'elles-mêmes à l'incitation des sens, et les troisièmes sont celles que nous forgeons et constituons. Dans cette troisième méditations, Descartes cherche une preuve de l'extériorité sans laquelle nous resterions constamment dans un solipsisme. Et le seul moyen de prouver l'extériorité, serait de réussir à prouver que nous avons en nous des idées dont il est tout à fait impossible que nous en soyons la cause On peut alors se demander s'il existe ou non une preuve de l'extériorité, c'est-à-dire si nous avalons en nous des idées dont il est impossible que nous en soyons la cause, ou bien si nous ne pouvons rien savoir avec