Trop de social tue-t-il le social ?
URSSAF, ASSEDIC, OPHIS, CCAS, …, la liste des organismes sociaux est longue et il peut être complexe de s’avoir vers qui se tourner lorsqu’on n’est pas un habitué de ces services. Bien entendu, chacun de ces services a été pensé à l’initiative d’un gouvernement afin de palier à un manque ou tenter de réduire des inégalités au sein de la population.
L’ensemble de ces aides sont pensées à la base pour aider les plus démunis, améliorer les conditions de vie, faciliter l’accès au logement et lisser les inégalités. Il serait complètement hors de propos de dire qu’elles sont inutiles. Au contraire, nous pourrions citer pléthore d’exemples de pays ou le système social est bien moins développé qu’en France et ou la population est donc obligée de vivre dans une misère quasi-absolue sans la moindre aide pour s’en sortir. Cela dit, la limite entre assistance et assistanat peut être évoquée. En effet, même si ces aides profitent à une majorité qui en a besoin pour vivre, elles peuvent aussi être source d’abus.
Il est clair que parler de social implique nécessairement de parler du rôle de l’état. Nous commencerons par définir ce qu’est une politique sociale avant de faire un rapide tour d’horizon de ce qui se fait en France. Nous finirons par parler des abus et inégalités que peuvent faire naitre de tels politiques
Pour l’OCDE : « Une politique sociale efficace aide les individus à vivre pleinement et à s'épanouir et ce faisant permet aux économies de mieux s'adapter aux nouvelles possibilités de croissance. »
Pour J. Fournier et N. Questiaux, « les questions sociales ne se limitent pas aux problèmes du travail et de la Sécurité sociale. Elles englobent la plupart des conditions d’existence des individus, car il n’est presque aucun de ces aspects qui ne soit affecté par l’évolution économique et qui ne doive faire l’objet d’une intervention collective. Ce sont les fonctions collectives de la consommation et des modes de vie.