Sommaire

Introduction…………………………………………………………………………page 2

La construction sociale du chômage féminin……………………………page 2

Des métiers différents et inégalement prestigieux…………………….page 3

Les écarts entres les salaires masculins et féminins…………………..page 4

Le droit à l’égalité sur le marché du travail……………………………….page 5

Non-mixité, ségrégation, bipolarisation……………………………………page 6

Conclusion ……………………………………………………………………………page 7

Bibliographie…………………………………………………………………………page 8

Tableaux annexes……………………………………………………………..pages 9-10-11

Les récents rapports du Bureau International du travail confirment le problème toujours d’actualité que constitue l’inégalité entre les hommes et les femmes sur les marchés du travail à l’échelle planétaire. Les femmes souffrent de multiples handicaps en termes d’accès aux marchés du travail et, dans bien des cas, elles n’ont pas la même liberté que les hommes de choisir de travailler. Les disparités hommes femmes dans les taux d’activité et les taux de chômage sont une caractéristique persistante des marchés mondiaux du travail. Comment ces caractéristiques persistent t- elles ? Et Quelle est la nature de ce chômage féminin ? Hommes et femmes continuent, tendanciellement, à ne pas exercer les mêmes métiers, cette différenciation s’accompagne d’une hiérarchisation, les métiers féminins étant globalement dévalorisés. Bien que sur les 3,0 milliards de personnes employées dans le monde en 2008, 1,2 milliard sont des femmes (40,4 pour cent).1 Ces femmes occupent des emplois non qualifiés.

Quelles sont ces professions dites non qualifiées qui regroupent le plus de femmes ? La grande majorité d’entre elles travaille dans l’agriculture et, de plus en plus, dans le secteur des services, ce dernier regroupant 46,3 pour cent de tous les emplois féminins en 2008, contre 41,2 pour cent des emplois masculins).

La construction sociale du chômage féminin.

En matière d’inégalités face au chômage, le