Un homme et son péché
Dans les années trente, les valeurs du terroir étaient primordiales dans la vie des habitants. Effectivement, Claude-Henri Gagnon est reconnu comme étant un auteur défendant les idées traditionnelles. Cet homme est l’écrivain d’un roman du terroir, à succès nommé Un homme et son péché. Monsieur Gagnon provoque les lecteurs en montrant à quel point Séraphin Poudrier se moque des valeurs du terroir. Dans les lignes qui suivent, il sera d’abord question des uniques sentiments de Poudrier, ensuite, de l’avarice qu’il a envers son niveau de vie, puis du fait qu’il est un escroc.
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Examinons d’abord le thème dominant de cette œuvre de Claude-Henri Gagnon soit l’avarice. Tout au long de l’œuvre, l’écrivain évoque à quel point Séraphin Poudrier est véritablement un homme avare, car il émet seulement des sentiments pour l’argent qu’il possède. Dans ce sens, Séraphin n’éprouve aucun sentiment lors de la mort de sa femme. Ainsi, l’extrait qui suit illustre bien ce fait : «Et sans qu’aucun trait de sa figure bougeât, regardait mourir celle qu’il n’avait jamais aimée d’amour et qu’il n’avait jamais connue..» (Page 88) Effectivement, l’auteur à utiliser l’anaphore en répétant «qu’il n’avait jamais» pour ainsi caractériser le fait qu’il ne détient aucun sentiment pour sa femme. De plus, Séraphin est sans aucun doute un homme avare vu ces échanges avec l'argent. Le fait est confirmé par l'extrait qui suit en évoquant sa jouissance : <> (page 71). À l'évidence, l'auteur utilise un procédé stylistique, soit l'accumulation. Ainsi, il énumère des mots <or, argent et billets de banque>, ceci sert à utiliser un effet d'ampleur de son intérêt face au capital. Ensuite, il utilise une seconde fois ce procédé par les mots : <vie, ciel et Dieu>. En effet, le meilleur sentiment, la plus grande joie vient d'être vécu par l'homme. Bref, les extraits qui précédes prouvent très bien le côté non humain de cet homme, et son indifférence face au modèle