Un être vivant ne s’adapte jamais à son milieu, ou alors, en s’adaptant, il meurt. la lutte pour la vie est la lutte pour la non-adaptation. vivre c’est être différent
A ce sujet Blaise Cendrars a écrit : « Un être vivant ne s’adapte jamais à son milieu, ou alors, en s’adaptant, il meurt. La lutte pour la vie est la lutte pour la non-adaptation. Vivre c’est être différent. »Cette citation est paradoxale en cherchant à établir une réflexion chez le lecteur.
Cendrars remet donc en cause notre vision de la société en se questionnant sur le rapport que nous avons avec elle, notre façon d’évoluer et notre quête pour essayer de trouver notre place. Pour lui, s’adapter, c’est renoncer à ce qui nous rend intéressants. L’intérêt résiderait donc dans la différence. Ses détracteurs quant à eux pensent que l’adaptation nous permet d’avancer, l’uniformité serait donc un idéal.
Il s’attaque donc à la conception habituelle de la vie en société, à notre idéal de vie ainsi qu’à la recherche ou à la perte de notre identité propre. Cendrars a raison de poser ces questions, car trouver notre place est un but pour chacun, par contre la marginalisation et la solitude sont des cas trop extrêmes.
L’individualité est l’essence même de l’homme, c’est ce qui lui donne sa richesse. Cela se remarque même dès la naissance. Nous naissons grâce à un mélange de deux ADN et non pas par bête copie. La diversité fait donc partie de nous, elle nous est essentielle. D’ailleurs dès notre plus jeune âge on nous dit que chacun est unique et que si on était tous pareils la vie serait ennuyeuse. L’individualité est un de nos buts dans la vie. La preuve en est la recherche du dernier vêtement à la mode, du dernier gadget que personne n’a. Tout ça pour être différent, avoir une longueur d’avance, se rendre intéressant. On surnage pour éviter de se noyer dans la masse. Malgré cela, pour beaucoup, on est