"Une arrivée" jacques réda
Jaques Réda nous présente dans ses sonnets une façon particulière de mettre en œuvre la poésie d'aujourd'hui. En effet Réda a écrit les Sonnets Dublinois comme une compilation de cartes postales, comme un carnet de voyage dans lequel il raconte où décrit les différents lieux communs de Dublin et de l'Irlande comme un pub( dans « Au Pub » ) où une gare( dans « STAISIUN EAMOINN CEANNT GAILLIMH » ). C'est pourquoi on trouve dans la totalité des textes une présence humaine qui donne un sentiment de familiarité. On remarque que le titre du premier poème de Sonnets Dublinois est Une ARRIVEE qui nous prouve bien qu'il raconte tout son voyage d'autant plus que le dernier texte à pour nom Dernière Image.
Réda adapte la forme traditionnelle du sonnet à sa manière ; en général un sonnet est une forme de poème comportant quatorze vers dont la répartition typographique peut varier — deux quatrains et deux tercets ou un seul sizain final par exemple — et dont le schéma des rimes varie également, soit librement soit en suivant des dispositions régulières. Les vers employés sont des alexandrins : vers de 12 syllabes se découpant en deux hémistiches de 6 syllabes séparés par une coupure appelée césure. On observe notamment que dans les sonnets de Réda celui-ci termine parfois ses phrases en plein milieu d'un vers afin d' inciter le lecteur à en lire plus (exemple : dans Une ARRIVEE ; «Un vivant inconnu mais humain. Il écoute »).
Une ARRIVEE nous raconte les impressions de l'auteur comme l'éblouissement quand il arrive par avion à Dublin avec les lumières de la ville qui attire l'auteur quand il dit vouloir les « toucher du doigt ». On ressent de l'apaisement et de l'éblouissement dans ce texte grâce aux lieux communs que l'on y trouve (exemple : «un carrefour, une rue») et grâce au champs lexical de la lumière (exemple : «Vers un éblouissant pâturage d'étoiles.»).
On se pose alors la question de savoir comment Réda arrive t-il a nous faire parvenir de telle