Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ?
Instinctivement la réponse est oui, une connaissance scientifique du vivant est possible. Un domaine est même entièrement consacré à son étude, c’est la biologie. Elle permet l’étude, comme son étymologie l’indique venant du grec composé de « bios » en français « la vie » et du suffixe « logos » qui signifie essentiellement « l’étude de ». Cette science permet donc de mieux connaître l’évolution des êtres vivant ainsi qu’actuellement les manipuler comme le montre les différentes expériences de clonage, de transgénèse, ou bien de fécondation « in vitro » ainsi que la production d’organisme génétiquement modifiés qui font actuellement polémique comme le maïs par exemple… Seulement, si cette question peut se poser, c’est que le vivant n’est pas quelque chose d’ordinaire et d’immuable. Ce n’est pas un objet composé de matière inerte sans particularités, mais ce sont des êtres en perpétuelle évolution, ou la spontanéité et la variabilité domine. Ainsi le vivant n’est donc pas forcément obligé d’être régit par les prévisions mathématiques qui s’appliquent à la matière « simple ». C’est donc un véritable casse tête pour les scientifiques. Si l’étude du vivant est basée sur des lois mécaniques « simple » et applicables pour la matière alors le vivant est mis au même niveau que la matière, ce qui lui inhibe toute sa complexité, son originalité et sa spécificité. Sinon, une science du vivant qui s’adapte aux multiples variations, différences et exceptions du monde vivant et qui fait de ces originalités une science nouvelle. Nous verrons alors dans un premier temps la comparaison entre le vivant et la machine, puis dans un second temps l’ignorance de la science face à de nombreuses explications irrationnelles.
En effet le vivant peut être connu scientifiquement. Que faisons-nous lorsque l’on fait de la biologie ? Par étymologie c’est l’étude du monde, les sciences de la vie et de la terre, en