Une grenade a la main
On constate que cette attitude se prolifère de plus en plus, et surtout chez les nouvelles générations.
Une étude de l’Observatoire de la Fondation de France réalisée en 2007 révèle que les générations de 15 à 35 ans est une génération individualiste. Ils font moins de dons (41% vs 54%) et des heures de bénévolat que les gens âgés plus de 35 ans (47 heures vs 113 heures). Ils ne sont pas opposés au principe de s’engager mais qu’il soit facile et sans un grand renoncement. Selon l’étude, les achats solidaires et les dons par SMS réalisent un grand succès chez cette tranche de jeunes.
D’autre part, les chefs d’entreprises s’empressent à faire des dons aux organismes caritatifs parce qu’ils sont persuadés qu’il s’agit d’un investissement qui augmentera leurs profits à long terme. Une étude effectuée en 2006 sous le titre de «Is Doing Good Good for You? Yes, Charitable Contributions Enhance Revenue Growth.» montre que chaque 1$ qu’une compagnie consacre à son budget caritatif, augmenterait ses ventes futures en moyenne de 6$ ; plus certainement la déduction des impôts. C’est leur intérêt personnel qui les poussent à donner ces montants et non pas leur volonté à résoudre les grands problèmes de leur société.
« Ce qui fait sens pour nous, c’est le bonheur privé. » dit Tocqueville. Peu importe la bienfaisance de la société, c’est le bonheur de l’individu qui parait plus important. Pourtant, on trouve qu’un sens de solidarité et de générosité se déploie dans cette même société individualiste. Tout au long de l’histoire, on voit que la bienfaisance et la philanthropie