Une socialisation differente selon le sexe
Ces stéréotypes sont renforcés par les jouets, fortement sexués dès le plus jeune âge, au rayon garçon, il y aura par exemple des voitures, des jouets de chantier alors qu’au rayon fille, on trouvera des poupées et des jouets associés à l’entretien de la maison. Quand les stéréotypes sont répétés, souvent, les enfants comprennent qu’agir selon les stéréotypes est la façon normale de se comporter. De plus, filles et garçon sont souvent élevés différemment. Au sein de la famille, on ne transmet pas aux garçons et aux filles les mêmes normes ni les mêmes valeurs. Les parents sont convaincus d’agir de manière similaire face aux filles et aux garçons. Ils n’en sont souvent pas conscients, mais c’est loin d’être le cas. Selon le sexe de leur enfant, ils n’auront …afficher plus de contenu…
On constate ainsi que les garçons choisissent plus souvent des séries scientifiques au bac puis qui opte ensuite plus naturellement pour les grandes écoles. Les filles se dirigent plus facilement vers des séries littéraires. Les emplois occupés sont donc différents, il y a des stéréotypes attachés à certaines professions jugées plus féminines (infirmière, assistante maternelle ou encore institutrice…). Cela encourage donc les filles à occuper ces postes et les garçons à les délaisser. Les garçons, qui font plus d’études scientifiques, se retrouvent donc dans les plus grandes écoles françaises (polytechnique, écoles de commerce…) et auront donc des postes à plus hautes responsabilités que les filles. La socialisation selon le genre est donc en partie responsable des inégalités hommes-femmes sur le marché du travail. Le tableau du document 2, qui représente la part des femmes dans les publicités