Unité de la nation dans la constitution de 1958
Chapitre : L’UNITE DE LA NATION DANS LA CONSTITUTION DE 1958
Sujet : La reconnaissance constitutionnelle des populations d’Outre-mer et de la Nouvelle-Calédonie ainsi que des langues régionales : signification politique et intérêt juridique.
Aujourd’hui et depuis la décolonisation en 1960, Il y a une revendication croissante d’indépendance des minorités. En France, on peut citer les bretons, les basques et les corses dont les revendications sont majoritairement culturelles (promotion de leurs langues régionales par exemple) mais aussi nationalistes. La République se heurte aux problèmes de leur reconnaissance craignant un émiettement du territoire. De plus, les populations d’Outre-mer font l’objet de nombreux questionnements concernant leur statut au sein de l’organisation de l’Etat, mais leurs revendications d’autonomie ou d’indépendance ne sont pas à l’origine de conflits.
Le terme de populations d’Outre-mer regroupe l'ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble, désigne intuitivement une collection d’objets (que l'on appelle éléments...) des terres sous souveraineté française situées hors métropole (Le terme de métropole (du Grec mêtêr, mère, et polis, ville) a plusieurs acceptions :). Ces anciennes colonies françaises sont regroupées en différents statuts souvent remaniés depuis un certain nombre d’années. On remarque notamment la spécificité de l’une d’entre elle : la Nouvelle-Calédonie qui organisera en 2014 un référendum local en vue d'obtenir l'indépendance complète en vertu des accords de Nouméa de 1998 prévoyant un transfert de compétence sur plusieurs années. Quant aux langues régionales, couramment parlées en territoires d’outre-mer (comme le créole), désignent selon la Chartre européennes des langues régionales ou minoritaire : « les langues pratiquées traditionnellement sur un territoire d'un État par des ressortissants de cet État qui constituent un groupe numériquement inférieur au reste de la population de l'État et