Universel, aristote
I-"Il n’y a pas de science par la sensation" que nous livre la perception?
Elle nous met en contacte avec des situations et des objets particuliers "individuels"
Elle ne peut donc nous informer que de la particularité ou de ola singularité mais pas de l’universel, ici définit très simplement par "ce qui est toujours et partout"
La sensation ou la perception nous révèle des accidents, les qualités et non de l’essence. Je vois un ballon rouge, un arbre de tel aspect et de telles dimensions et non le ballon en tant que concept, on ne rencontre jamais l’idée de ballon ou l’arbre en soi.
Il y a donc ici l’opposition traditionnelle entre accidents et essence.
On peut rappeler que sur ce point Aristote est tout à fait d’accord avec Platon.
II-l’ambition de la science
Ses démonstrations sont universelles, ne tenant pas compte des apparences singulières ou accidentelles.
Développer l’exemple du triangle "même s’il était possible : rappeler qu’un triangle dessiné et ainsi offert à la perception est toujours faux (problèmes de ses limites: que faire de l’épaisseur des traits figurant ses cotés?)
La perception de l’égalité des angles à deux droits serait insuffisante pour procéder à l’universalisation de cette propriété: rien ne prouverait rationnellement que tout triangle est dans le même cas que le triangle perçu. C’est pourquoi il faudrait ajouter à cette perception une démonstration portant sur le concept de triangle.
III-Perception et abstraction
De la perception au concept, il y a non pas continuité mais rupture
Cela suppose un travail intellectuel d’abstraction : on ne conserve de l’objet que ses caractères généraux et on abandonne ses apparences qualitatives.
Suggestion de la fin du texte: ce travail d’abstraction peut s’élaborer à partir de