Verdi et l'unité italienne
Au XIXe siècle, l'Italie n'est, selon Metternich, qu'une "expression géographique". Elle est divisée en une multitude d'états, dont la plupart sont sous domination autrichienne. Dans les années 1820-1830 des revendications vont apparaître pour la construction d'une nationalité italienne. Les militants vont utiliser la culture afin d'exprimer leurs protestations.
Parmi eux, se trouve Giuseppe Verdi, compositeur, né le 10 octobre 1813 à Roncole et mort à Milan le 27 janvier à Milan. Verdi est l'un des compositeurs d'opéra les plus influents du XIXe siècle. Ces opéras, vont être par sa volonté ou non, des oeuvres politique utilisées pour lutter contre l'oppression des Habsbourg. Certains des choeurs seront même des chants de ralliement des partisans de l'unité italienne. Et c'est dans cette Italie divisé, que Verdi, au même titre que Garibaldi et Cavour est l'un des héros du Risorgimento. Nombreux sont ceux qui, bourgeois ou représentant du peuple citadin, vont trouver dans la musique de Verdi le moyen d'exprimer leur désir de vivre libres.
Nous pouvons alors nous demander: Quel est l'impact de Verdi sur le patriotisme italien? Et pour y répondre, dans un premier temps, nous verrons que l'Italie est une unité culturelle et dans un second temps l'oeuvre de Verdi.
I – L’Italie : une unité culturelle
A – Une unité grandissante depuis 1815
L’Italie est totalement sous le joug Napoléonien depuis 1812, ou il est aperçu comme un libérateur des peuples avec comme symbole la révolution Française et les droits de l’homme. Affichant un travail émancipateur avec notamment le code civil, il y a un réveil de l’Italie. C’est le « risorgimento » d’Alfieri soit le réveil culturel de l’Italie autrement dit la culture définit la nationalité italienne. Cependant cette émancipation, il n’en est rien avec les Napoléonides entre autre, ce qui provoque la colère puis la haine des élites italiennes. En 1815 durant la chute Napoléonienne, le congrès de