Voltaire, un visionnaire.
Issu d’une famille bourgeoise fortunée, le petit François Marie Arouet nait en 1694, trois siècles avant nous. Fils de notaire, il effectue d’excellentes études classiques au Collège de Clermont (aujourd’hui le lycée Louis-le Grand) à Paris. Son parrain l’abbé Châteauneuf le présente à la Courtisane Ninon de Lenclos alors âgé de plus de 90 ans, et, qui séduite par l’adolescent, lui lègue sur son testament, sa fortune. Nous sommes en 1712.
Malgré la tradition familiale, le jeune homme abandonne ses études de droit pour se consacrer à l’écriture, mettant à profit son style littéraire et son insurpassable talent dans le persiflage. De plus, François Marie se met à fréquenter des milieux aisés de la bonne société et brille par son esprit impertinent. Il manifeste une attitude contestataire dans les salons parisiens ce qui attise la curiosité et émoustille vivement les conversations. Nous sommes en 1716.
En 1717, une épigramme moquant les prétendues amours incestueux du régent lui vaut un premier séjour à la Bastille. En sortant, il adopte un pseudonyme sous forme d’une anagramme approximative de son nom sous lequel il accédera à l’immortalité. Il écrit Œdipe (première œuvre théâtrale), qui lui vaudra un grand succès à la Comédie Française.
Libéré, en 1718, il continue de fréquenter l’aristocratie et affirme son ambition poétique. Son père décède trois ans après. Il écrit la Ligue en 1723. (Hommage à la Tolérance et de Henri