Yasmina khadra

496 mots 2 pages
Son père est un officier de l'ALN blessé en 1958. Il envoie son fils dès l'âge de neuf ans dans un lycée militaire afin de faire de lui un officier. Mohammed Moulessehoul effectue toutes ses études dans des écoles militaires avant de servir comme officier dans l'armée algérienne pendant 36 ans. Durant la guerre civile algérienne, dans les années 1990, il est l'un des principaux responsables de la lutte contre l'AIS puis le GIA, en particulier en Oranie. Il atteint le grade de commandant.

Mohammed Moulessehoul choisit en 1997, avec le roman Morituri, d'écrire sous pseudonyme. Diverses raisons l'y poussent, mais la première que donne Moulessehoul est la clandestinité. Elle lui permet de prendre ses distances par rapport à sa vie militaire et de mieux approcher son thème cher : l'intolérance.

Il démissionne de l'armée en 2000, pour se consacrer à l'écriture, et choisit de s'exprimer en langue française. En 2002 dans « L'imposture des mots », Khadra-Moullessehoul répond aux attaques qui fustigent son passé militaire.

Il choisit de rendre hommage aux femmes algériennes et à son épouse en particulier, en prenant ses deux prénoms, Yasmina Khadra, et ne révèle son identité masculine qu'en 2001 avec la parution de son roman autobiographique L'Écrivain et son identité tout entière dans L'imposture des mots en 2002. Or à cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lecteurs et de critiques.

Il acquiert sa renommée internationale avec les romans noirs du commissaire Brahim Llob : Morituri, adapté au cinéma en 2007 par Okacha Touita, Double Blanc et L'Automne des chimères. Llob est un incorruptible, dans un Alger dévoré par le fanatisme et les luttes de pouvoir. Son Algérie saigne à plaies ouvertes et cela révolte le commissaire. Llob n'hésite donc pas à prendre le risque de fouiner dans les hautes sphères de la société, ce qui lui vaut bien vite la sympathie du lecteur malgré sa vulgarité ou ses côtés parfois misogynes, voire homophobes. Cette série

en relation