La biodiversité est l’un des fondements de notre vie, mais elle n’est pas assez protégée au niveau national et local. Je présenterai des propositions pour améliorer la situation de la diversité biologique du niveau local. La richesse de la biodiversité ivoirienne est immense, de nombreuses études le prouvent. Ces études montrent aussi ce qu’il faudrait faire pour la protéger et la développer. Or, ces connaissances ne sont pas toujours intégrées dans les politiques de gestion environnementale. C’est ici qu’intervient mon projet. Il va reprendre et valoriser les résultats de projets en cours ou déjà menés dans le pays, afin d’améliorer les conditions cadres pour une politique efficace et soutenable de conservation de la nature. Mon plan s’étend sur 2 parties. La première c’est :
Préserver et restaurer les écosystèmes et leur fonctionnement
Les activités humaines ont dégradé certains éléments de biodiversité, pour lesquels des efforts de restauration sont nécessaires. La préservation des écosystèmes et la restauration de ceux qui sont pollués, fragmentés ou perturbés doit être une priorité. Cette dégradation des écosystèmes et des habitats naturels et semi-naturels qui les composent constitue un facteur majeur de l’érosion de la biodiversité. À l’inverse, une politique d’amélioration des habitats constitue une option efficace pour assurer le fonctionnement des écosystèmes. Préserver et restaurer les écosystèmes passent par des engagements quantitatifs et qualitatifs. Il s’agit de se donner l’ambition de préserver les écosystèmes en quantité, c’est-à-dire en superficie, et en qualité, c’est-à-dire en veillant à leur fonctionnalité, en particulier en réduisant leur fragmentation car celle-ci diminue considérablement leur capacité à s’adapter et à fournir des services. Il faut également développer et promouvoir l’ingénierie écologique qui utilise, en les respectant, des fonctions des écosystèmes. Une agence spéciale appelée Agence de Développement Durable sera créée