Yvain ou le chevalier au lion - theme de la chevalerie
« Chevalerie : Institution féodale, qui au Moyen-âge, rassemblait les combattants à cheval, puis les nobles. On accédait à la chevalerie par la cérémonie de l’adoubement. Les chevaliers entraient au service d’un seigneur, qui leur concédait un fief en l’échange de leur aide militaire. L’Église, dans la seconde moitié du XIème siècle imposa les règles religieuses et morales du code chevaleresque : protection des pauvres, des orphelins et des veuves, loyauté, fidélité, vaillance. À la fin du Moyen-âge, la chevalerie n’était plus qu’un degré de noblesse. ».
C’est cette définition que nous donne le Petit Larousse 2003. En se basant sur cette définition, on remarque très bien que le roman d’Yvain est un roman chevaleresque, dans lequel il est énormément question de combat, et où vaillance, fidélité et loyauté sont très présents, notamment chez Yvain et Gauvain.
Le mot chevalerie est un dérivé de cheval, du latin caballus, qui signifie « mauvais cheval », d’où sont dérivés les mots cavalerie et cavalier. Ce terme sous-entend et veut faire comprendre la forte distinction à faire entre les chevaliers, les vrais combattants, fiers et braves, et les petits paysans bourgeois, le plus souvent considérés comme de mauvais combattants, qui fournissent l’infanterie (ensemble des unités militaires qui combattent à pieds) et un peu plus tard l’artillerie (armes collectives qui servent à envoyer divers gros projectiles (obus, boulets, missiles…) sur l’ennemi ou sur ses positions et équipements.).
Comparons maintenant nos deux thèmes, la chevalerie et l’amour. Tous les deux suggèrent fidélité, loyauté, courage… Dans le roman, Yvain se consacre totalement à son art, et reste loyal, fidèle, courageux (ainsi que toutes les qualités capitales pour un bon chevalier, dont nous avons déjà beaucoup parlé) jusqu’au bout. Par contre, lorsqu’il oublie sa femme et dépasse le délai, il ne se comporte pas comme un bon mari. Nous pouvons alors nous demander s’il