Zazie dans le métro
Le roman paraît en 1959 et commence par l’expression « Doukipudonktan » Il connut un énorme succès, ce qui surprit l’auteur. La rédaction de Zazie dans le métro commença en 1944 : «’’Zazie dans le métro’’, j'en ai écrit quelques pages, tout de suite après ‘’Loin de Rueil’’». Dans un premier temps, l’écrivain hésita sur l'âge que devait avoir son héroïne.
Au cours de l’année 1953, il entama la rédaction du manuscrit et suivit un plan de travail étalé sur six semaines, au rythme de six pages quotidiennes. Lors d’un premier jet, le métro n’était pas en grève, et Zazie l’empruntait à plusieurs reprises, l'action se déroulerait même dans les couloirs du métro. Finalement, il abandonna ses premières idées et le termina en 1958. Lors de sa publication Queneau avoua, en le présentant, être resté fidèle à lui-même et s'être fait plaisir en le composant. Il y eut par la suite une adaptation au théâtre par Olivier Hussenot et au cinéma par Louis Malle. Le roman fut traduit en une douzaine de langues européennes et en japonais.
Nous sommes à la gare d’Austerlitz, Zazie, une petite fille de douze ans, doit resté à Paris le temps d’un week-end, chez son «tonton» Gabriel car sa mère, Jeanne Lalochère a rejoint son amant. Dès qu’elle arrive à Paris elle exprime son envie de prendre le métro. Cependant, il y a une grève des poinçonneurs et le métro est fermé.
Gabriel demande à Charles, son ami et chauffeur de taxi, de faire le tour de la ville avec sa nièce. Les deux hommes lui montrent des monuments mais ils sont incapables de les désigner correctement: « celui-ci, est-ce le Panthéon ou la gare de Lyon? ». Zazie ne cesse de répéter « mon cul » à tous ce qu’ils lui disent. Ils arrivent ensuite à la maison de Gabriel, et passent au «café-restaurant», «la Cave», de Turandot, Charles y boit du beaujolais», la serveuse, Mado Ptits-pieds, lui fait des avances auxquelles il ne répond pas. Gabriel se prépare car il «bosse de nuit» pendant ce temps