Zazie dans le métro
Raymond Queneau (1903-1976). Origine modeste. Entre 1924 et 1929, un fréquente un groupe surréaliste dont le chef est André Breton. Goût pour les jeux de mots, l’ésotérisme et l’arithmosophie. En 1947, il publie Exercices de style. Il écrit des chansons, Juliette Gréco « si tu t’imagines », il peint et écrit des essais sur les peintres. Il collabore à de nombreux scénarios. En 1950, il publie Bâtons, chiffres et lettres. Il propose des simplifications phonétiques et défend le néo-français. En 1951, il est élu à l’académie Goncourt. En 1959, il publie Zazie dans le métro qui va être adapté au cinéma en 1960 par Louis Malle. En 1961, Queneau entre dans le groupe littéraire de l’Oulipo. Pour Queneau, le lecteur ne doit pas être passif. Il envoie des clins d’œil et des références que le lecteur doit décripter. Il adresse des critiques de la société et s’intéresse à des sujets tabous.
Chapitre 1 : Aspects conventionnels : Mise en place d’un cadre spatio-temporel, gare d’Austerlitz. Atmosphère d’après guerre. Le temps-> en fin d’aprem. Effet d’annonce-> 1 jour et 2 nuits. Personnages : Gabriel (« malabar », « gorille », « armoire à glace ». Il se parfume. Oncle de Zazie), Charles (son beau frère, 45 ans, célibataire, cherche la femme idéale dans le courrier du cœur), Zazie (petite fille mal élevée, vulgaire, « mon cul » -> jeux de mot), Jeanne Lalochère (mère irresponsable). Le narrateur est en dehors de l’histoire et omniscient. Le thème central est la quête de Zazie -> prendre le métro). Adjuvant-> Gabriel. Obstacle -> la grève.
Aspects atypiques : Effet de brouillage, pas de repère précis. Pas d’accord sur le nom des monuments. Révolution du langage-> transcription phonétique, termes argotiques (« tu piges », « son jules »). Oubli de la négation « ne », refus du « x ». Vocabulaire philosophique, calembourgs (« Charles attends »).
Chapitre 2 à 6 : Problèmes d’éducation : Zazie est mal élevée. Théorie de Zazie : éducation