Zola et l'engagement
Importance de la place de "crachat". Un mot aux sonorités dures, terme très vulgaire et trivial, qui évoque le désagréable, le dérangement et le réalisme.
"Crachat rouge" évoque le sang, opposition entre le ciel bleu…, l'or, le vert.
Nous avons un enjambement entre le vers 1 et 2 qui met en valeur le sifflement. Pour évoquer la vision et l'ouïe avec des sensations visuelles et auditives. Trajectoire du crachat du canon.
Le rouge du vers 1 est repris par écarlate v.3, c'est plus pathétique : gradation
Sonorités dures :
Allitération en - "r", "crachat, raille, croulent" - "f", "infinie, fumant"
Sensation visuelle "rouge" et auditive agressive.
Déshumanisation des hommes
Vue du ciel proposé par Rimbaud dans les 6 premiers vers est un champ de bataille.
Les couleurs → en écarlate les troupes françaises et en vert les troupes prussiennes. Une fois recouverts d'un uniforme, ils deviennent des pions et perdent toute individualité car c'est une masse. V.6 "fait des hommes un tas fumant
La souffrance des mères
Le rejet qui met en valeur cette expression "ramassées"
Elles sont pauvres et en deuil car elles portent du noir : "…vieux bonnet noir…". Elles demandent la protection de Dieu en leur donnant un sous l.14 "…un gros sou…". II) La satire de Dieu et de la religion
Le verbe "rire" de Dieu se rapproche du verbe "railler" du Roi.
Dans ce poème, il ne site qu'une seule phrase qui montre bien la simultanéité du carnage et Dieu qui rit.
Dans ce texte, il y a une forte antithèse :
Au rouge du sang, Rimbaud oppose l'or des églises v.10 : luxe de l'église : "Nappe canassée", "grande", "calice d'or" qui s'oppose à la pauvreté du peuple "vieux bonnets…".
Intonation de la guerre → son meurtrier, dur antithèse avec "siffle, écarlate…".
L'intonation de l'église → son doux, agréable et mélodieux. « s »
Niveau olfactif : opposition entre l'odeur : de l'église → "encens" de