Devoir de français
Question de corpus :
Quelles visions du peuple, les trois extraits du corpus donnent-ils ? Le XIXème siècle est un siècle d’incertitude politique, avec sept régimes qui se sont succédés, avec seulement deux régimes républicains qui se sont imposés sur une période très courte. Par conséquent, les courants réaliste et naturaliste naissent d’une désillusion politique et présentent une vision assez dysphorique de la société. Les trois textes présentés présentent des insurrections populaires. Le premier texte est un extrait des Misérables, que Victor Hugo, alors à la tête du mouvement romantique, écrivit lors de son exil à Guernesey, dix ans après le coup d’Etat de Napoléon Bonaparte de 1851 : Gavroche, l’archétype de l’enfant parisien participe ici à une insurrection lors de l’émeute parisienne de juin 1832 (ayant pour but le renversement de la Monarchie de Juillet, par les Républicains). Le second texte est extrait de l’Education Sentimentale de Flaubert, rédigé en 1869. Roman réaliste, il présente ici le saccage du Palais des Tuileries, auquel assiste deux amis Frédéric et Hussonnet, à Paris, lors de la Révolution de 1848, qui force le roi Louis-Philipe à abdiquer pour remplacer la monarchie constitutionnelle. Pour finir, dans l’extrait de la Fortune Des Rougon, roman naturaliste, rédigé par Emile Zola en 1871, c’est le coup d’état du 2 Décembre 1851 de Napoléon Bonaparte, qui a suscité de nombreuses insurrections républicaines, qui est alors évoqué.
Quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ?
Ces visions seront dans un premier temps analysées, les différences entre les trois textes le seront ensuite. Les trois textes présentés sont le récit d’insurrections populaires du XIXème siècle.
Dans ces trois extraits, c’est l’impression de mouvement, de masse, qui domine, proposant ainsi la vision d’un peuple dynamique et volontaire. En effet, dans les Misérables, l’impression de mouvement perpétuel