A ouest rien de nouveau
Ne pouvant emprunter ni la voie des mers, que Minos contrôlait, ni celle de la terre, Dédale eut l'idée, pour fuir la Crète, de fabriquer des ailes semblables à celles des oiseaux, confectionnées avec de la cire et des plumes. Il met en garde son fils, lui interdisant de s'approcher trop près de la mer, à cause de l'humidité, et du soleil, à cause de la chaleur. Mais Icare, grisé par le vol, oublie l'interdit et prenant trop d'altitude, la chaleur fait fondre progressivement la cire. Ses ailes finissent par le trahir et il meurt précipité dans la mer qui porte désormais son nom : la mer Icarienne.
Pausanias livre une version plus prosaïque de la légende : selon lui, Dédale et Icare fuient la Crète dans de petites nefs — Dédale ayant inventé à cette fin le principe de la voile, jusqu'alors inconnu aux hommes. Mais Icare, navigateur maladroit, fait naufrage au large de Samos. Son corps est trouvé sur les rives de l'île par Héraclès, qui lui donne une sépulture et renomme Samos et la mer alentour du nom du défunt (Icarie) . Cette version est corroborée par Diodore, qui précise seulement qu'Icare est tombé par précipitation dans la mer où il s'est noyé.
1600environ
Le Tableau est de Marten Ryckaert ( Anvers 1587-1631) La chute d'Icare Il est exposé à Cologne
Le mythe d'Icare aborde des thèmes comme les relations père-fils, l'effet néfaste que peut avoir un conseil ou une interdiction, ainsi que le désir de l'Homme d'aller toujours plus loin, au