Boukhecha Mulhouse, le 31/01/2012
Omar
1S1

Remarque :Note :

En effet, pour qu’un spectateur suive une représentation jusqu’à la fin, il faut que le metteur en scène respecte des règles, notamment celle des « trois unités ».Boileau traduit ces trois règles sous forme de vers : « Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli
Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. »
Comme par exemple dans le Cid, de Pierre Corneille où la scène se déroule continuellement à Séville : « La scène est à Séville ». Aussi, l’action ne dépasse pas une révolution solaire. En effet, le premier jour, dans l’après-midi, il y a la querelle de Don Diègue et du comte ainsi que le duel de Don Rodrigue et du comte.La nuit Don Rodrigue se bat contre les Maures. Enfin, le deuxième jour c’est l’assemblée chez le roi. Puis, pour l’unité d’action, toute la pièce porte sur l’amour menacé de Don Rodrigue et de Chimène.
Par conséquent, ces règles permettent de ne pas éparpiller l'attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, lui permettant de se concentrer sur l'intrigue pour mieux le toucher et l'édifier.
Puis dans un second temps, le metteur en scène doit également respecter des règles dites de « bienséance ». C’est-à-dire, que les habitudes du héros ou autres personnages doivent ainsi être acceptables et les faits historiques vraisemblables. En effet, d’après Victor Hugo : « Le théâtre n'est pas le pays du réel mais le pays du vrai.». De plus, la réalité ne doit pas paraître sous des aspects vulgaires. Notons également, que la sexualité, la violence et la mort sont refoulées hors scène. Par exemple dans Andromaque, de Racine où le suicide d’Hermione est révélé par Pylade à Oreste et par la même occasion au public ; ce qui montre qu’ici, la règle de bienséance est bien respectée. Ce credo, permet ainsi de ne pas choquer les spectateurs et de les poussé à suivre la