"A une passante" poème de charle baudelaire commentaire litteraire
La situation de la rencontre entre la passante et le poète va être mouvementée. La violence sonore de la rue va renforcer la sensation de coup de foudre entre ces deux personnes et créer un parallèle entre la vie et la mort.
Dès le premier vers, Baudelaire choisi de nous montrer a quel point le bruit est insupportable pour lui, en utilisant l’expression « La rue assourdissante autour de moi hurlait » il se place lui-même entre deux termes qui insiste sur une nuisance sonore, qui le dérange, qui l’entoure et qui l’enferme finalement dans ce milieu hostile. Cette expression indique également que dès le début du poème, le vacarme de la rue empêche ces deux personnes qui se rencontrent d’échanger une communication verbale. Le poète utilise aussi la phonétique pour exprimer la violence de ce milieu urbain, dans le premier vers l’allitération en « r » imite un son roque, agressif, et les assonances en « u »et « ou » mettent en valeur la gravité, la profondeur de cette « descente au enfer » mêlée a la fascination, et qui insiste sur l’hostilité que dégage cette rue