L’incipit de l’etranger de «maman est morte« à «pour n’avoir plus à parler».
Ce début de roman est un exemple d’originalité et s’ouvre par une phrase célèbre : « Aujourd’hui maman est morte ».
On découvre dans ce passage que la mère de Meursault est décédée. Il vient de l’apprendre par un télégramme de l’asile où elle se trouvait. C’est un dé...but « in media res » (au milieu des évènements)
A) La chronologie du passage.
- Pas de moments antérieurs à l'histoire, le passé est dans le flou : on annonce l'enterrement de sa mère mais on ne sait de quoi elle est morte : « Aujourd’hui maman est morte »
- L'avenir va jusqu'à demain voire après-demain, il est extrêmement limité (n’a pas les capacité de se projeter dans le futur)
- Les temps : présent d'énonciation ("je ne sais pas") qui s'allie avec le futur et l'imparfait.
Nous avons le sentiment d'une simultanéité entre le moment où il écrit et le déroulement des évènements. Meursault raconte les faits les uns après les autres = la chronologie est respectée puisque : "je prendrai […] à deux heures" à "j'ai pris […] à deux heures."
-------------------------- Une forme de journal---------------------------
B) Le Personnage, qui-est il ?
Dans ce passage, il n’y a pratiquement aucune description du personnage mais les perceptions, interventions et attitudes du personnage nous permettent de porter quelques interprétations morales et sociales de cet étranger. C’est un antihéros
- Son portrait physique n’est pas réalisé, il ne porte également pas de nom.
- Le portrait moral nous montre que ce personnage n’a pas de tristesse et ne prend pas conscience de la mort de sa mère : c'est comme si elle n'était pas morte pour lui, une simple formalité : « c’est un peu comme si maman n’était pas morte ». On a l'impression que la mort n'est pas grand chose pour lui mais au contraire elle bouscule sa vie (une course) : « Cette hâte, cette course, c’est à