Français 102 dev 4
Introduction :
Pour se relever d’après la Seconde Guerre mondial, le Japon postmoderne s’inspire des valeurs des anciens samouraïs envers les empereurs et applique ce modèle à l’entreprise. Ce qui en résulte un rapport à l’autre très hiérarchisé plaçant en haut de la pyramide les présidents d’entreprise. Durant la même période apparait l’auto récit, c’est-à-dire un récit autobiographique d’un passage de la vie de l’auteur. C’est ce qu’à fait Amélie Nothomb. Née en 1967 au Japon, Amélie, après avoir connue plusieurs pays, ce sent profondément nippone malgré qu’elle a passé une partie de sa vie en Belgique. Ceci marquera ses œuvres, puisqu’elles concernent toutes le Japon d’une façon ou d’une autre. Dans Stupeur et Tremblements (1999), Nothomb tourne en dérision non seulement le monde du travail japonais, mais toute la culture nippone postmoderne qui la fascine tant. Le travail pour les japonais se résume à un dévouement pour l’entreprise, qui représente l’empereur pour les samouraïs et la culture représente les diverses règles et contraintes de la vie des samouraïs.
Développement :
Effectivement, au cours de la lecture du roman on découvre la vision du travail japonais par le vécu de l’auteur. Cette vision devient rapidement parodique pour le lecteur malgré la véracité des faits de base. Par exemple, lorsqu’Amélie, le personnage principale du roman, se dit d’ (page 27, ligne 419), qui consiste à tourné les pages de calendrier, on sent bien l’ironisme dans ces propos. Cette hyperbole traduit le sentiment d’inutilité du personnage par son contraire, labeur étant un dur travail. On se doute bien que la tâche à accomplir n’est pas un labeur, mais loin de l’être. La dérision se fait également sentir lorsqu’Amélie se dit être (page 49 lignes, 922-923). Cette antithèse prouve, que pour le personnage, son travail est si facile qu’elle n’aurait pas dû faire d’étude supérieur, car elle ne se sert pas des ses connaissances apprises au cours de ses études ni des