L'avenir est-il une page blanche ?
On parle communément du destin, c'est-à-dire du fait que l'homme soit soumis à une volonté supérieure qui fixerait à jamais tous les événements de son existence. Par ailleurs ceci présuppose justement l'existence de cette volonté supérieure, autrement dit d'une providence. Donc il s'agirait de Dieu qui guiderait l'homme dans l'existence en fonction de la fin qu'il lui aurait assigné. Cette thèse fataliste affirme donc l'impossibilité totale de l'homme à prendre en main sa propre existence. En effet, par exemple dans le mythe d'Œdipe, ce dernier tente tant bien que mal d'aller à l'encontre de son destin, or celui-ci le rattrapera. En d'autres termes, l'homme peut modifier les causes, les effets resteront identiques, or si l'on voulait justifier rationnellement l'existence du destin, il faudrait y appliquer un rapport de causalité. Par là-même le destin ne répond pas au principe du déterminisme qui pourtant introduit une relation nécessaire.
Par ailleurs, sans parler de réel