l'image de la femme
Kemalia bensadok Mariama BÄ L’auteur du roman intitulé « Une si longue lettre » a été écrite dans le but de faire connaitre une coutume désuète qui est la pratique de la polygamie dans son pays. La question de la polygamie se pose au cœur de cette histoire et donne lieu à de vives controverses.
En effet, nous remarquons que dans son ouvrage, cette femme s’attache à faire et surtout de faire connaitre sa société propre avec ses spécificités. Elle a pris la parole avec courage afin de montrer une image de la femme telle qu’elle se présente dans la réalité.
La thématique de cette œuvre écrite ne se focalise plus seulement autour des institutions matrimoniales et de leurs corolaires : Polygamie, Veuvage, Excision, voire prostitution.
On observe aussi de nombreux thèmes comme la mise en scène de la misère émotionnelle des femmes Africaines, le problème de la polygamie traité sous l’angle littéraire.
Notre analyse se concentre sur le statut de la femme en Afrique et de montrer l’ambigüité de sa situation. En effet, la femme Africaine est d’une part porteuse et gardienne des traditions et d’autres parts, elle aspire à un juste équitable entre la tradition et la modernité.
Résumé de l’œuvre choisie :
Suite au décès de son époux, Ramatoulaye entreprend la rédaction d'un long courrier composé de vingt-huit lettres qu'elle adresse à son amie d'enfance, Aïssatou, traductrice/interprète à l'ambassade du Sénégal aux Etats-Unis. Pendant les quarante jours de réclusion du deuil que lui impose la tradition musulmane. Ramatoulaye convoque ses souvenirs et fait un bilan de cette vie qui a été la sienne. C'est avec une tendresse infinie qu'elle évoque leur enfance commune, leurs espoirs en un avenir meilleur pour les femmes, la confiance absolue qu'elles ont mis dans l'éducation et l'instruction, unique moyen pour s'extraire de l'asservissement social et religieux.
C’est aussi, l’occasion de revenir sur les circonstances du décès de son mari,