2012
IMPACT DE LA JUSTE VALEUR SUR LA CRISE FINANCIERE * Réalisé par : * ZAKARIA ELHANSALI * MEHDI NAIMI * NCHIRAH ELHARITH * Niveau : M1CCA

Actuellement, l’information comptable ne repose donc plus sur la notion de coût historique, mais sur celle de juste valeur. Les défenseurs de ce principe reprochent à la comptabilité en coût historique son incapacité à traduire la réalité économique du patrimoine de l’entreprise et sa myopie à l’égard des marchés financiers. La juste valeur propose une approche dite de « substance over form », c'est-à-dire la prééminence de la réalité économique sur la forme juridique. La crise financière actuelle est sans précédent. La crise des crédits hypothécaires subprimes américains a peu à peu contaminé le secteur financier, avant de se propager à l'ensemble de l'économie. Cependant, les seuls défauts de paiement des ménages américains ne permettent pas d'expliquer l'étendue de la crise, aujourd'hui mondiale. Certains ont alors mis en cause le rôle de la comptabilité et plus particulièrement celui de la juste valeur.

La juste valeur est un concept qui pose un problème assez complexe de valorisation, en particulier en l’absence de marché ou lorsque celui-ci devient inactif. Cet inconvénient a été l’une des causes du discrédit de la juste valeur. Mais de nombreuses autres critiques sont soulevées, par exemple l’effet de procyclicité engendré par la juste valeur.

Alors que l'on considère parfois que la comptabilité ne peut influencer les fondamentaux économiques, les débats entourant la juste valeur laissent penser le contraire. La « Fair Value », que l'on peut traduire par juste valeur, fut introduite au début des années 1990 aux Etats-Unis par le Financial Accounting Standard Board, puis au niveau international par l'International Accounting Standard Board. En remplaçant l'évaluation au coût historique, l'objectif était de parvenir à proposer une information financière