L'interaction dans l'entretien
Cependant l’entretien peut prendre diverses formes : l’entretien directif, semi-directif, libre et le focus-group. Parmi toutes ses formes, il faut extraire des méthodes qualitatives, l’entretien directif qui est en fait un sondage. Dans l’entretien libre, l’enquêteur laisse un maximum de liberté à l’enquêté alors que dans l’entretien semi-directif, l’enquêteur s’est fixé certains cadres, des thèmes à aborder.
Malgré ces formes variable, l’entretien peut généralement se définir comme une sorte de conversation durant laquelle l’enquêteur cherche à mettre en évidence un certain nombre de représentations et de phénomènes sociaux selon le point de vue d’un enquêté. Mais plus qu’une simple communication, l’entretien en sciences sociales est unanimement reconnu comme étant une relation sociale à part entière.
Dans l’entretien, l’interaction (influence mutuelle qu’on les acteurs l’un sur l’autre, action mutuellement ajustée des deux acteurs) existe et elle est en partie portée par une relation sociale.
Et c’est justement à cause de cette interaction particulière que l’entretien à mis du temps à être intégré dans les enquêtes sociologiques. En France, il faut attendre les années 50 pour qu’il commence à être utilisé. On lui préférait les méthodes quantitatives chiffrées qui apportaient à la sociologie un caractère scientifique plus marqué que l’utilisation des méthodes qualitatives.
Aujourd’hui la question de la scientificité et de la recevabilité des résultats obtenus par les entretiens n’est pas totalement éludée. (cf Texte de Nonna Mayer) En effet,