Le Père Goriot est un roman d’Honoré de Balzac, écrit en 1835, dont la publication commence dans la Revue de Paris et paraît en 1836 en librairie. L'histoire se déroule à Paris dans une pension bourgeoise tenue par une certaine Madame Vauquer. Le titre de ce roman porte le nom d'un de ses pensionnaires, Monsieur GORIOT qui deviendra au fil du roman le père GORIOT. Lorsque Mme Vauquer aide le père Goriot à s'installer dans la pension, elle le considère comme l'archétype du riche marchand retiré des affaires. Nous parlerons d'abord du physique du père Goriot, puis énumérerons ses biens et ensuite ses rentes afin d'expliquer le sentiment de Madame VAUQUER . Enfin, nous remarquerons que Mme Vauquer se trompe quelque peu sur le compte de son pensionnaire.

Premièrement, le père Goriot est une personne qui a de l'embonpoint ce qui annonce sa richesse. Il ne manque de rien et est assez fortuné pour se nourrir comme il le voudrait. (« son ventre piriforme et proéminent » ligne 534 page 78 et « son mollet charnu » lignes 564-565 page 79). Il est habillé élégamment (« dix-huit chemises de demi-hollande, dont la finesse était d'autant plus remarquable » lignes 528-539 page 78, « vêtu d'un habit bleu barbeau, il prenait chaque jour un gilet de piqué blanc » lignes 532-533 page 78).
Ainsi le père Goriot en impose par sa présence et sa corpulence. Élégant, soucieux du détail, son apparence compte énormément. Il tient à montrer qu'il a bien réussi, qu'il est à l'abris du besoin.

Deuxièmement, le père Goriot a de nombreux biens en or (« une lourde chaîne en or garnie de breloques » ligne 535 page 78, « sa tabatière, également en or » lignes 535-536 page 78) ainsi que de l'argenterie pesant un certain nombre de marcs (« les louches, les cuillers à ragoût, les couverts, les huiliers, les saucières, plusieurs plats, des déjeuners en vermeil, enfin des pièces plus ou moins belle » lignes 543-546 pages 78-79).
On imagine le père Goriot riche comme Crésus. Tous