L’AGE D’OR COMME ELOGE

L’âge d’or, un nom qui fit rêver les hommes durant des siècles.
Le mythe décrit un monde durant lequel l’Humanité connut une période extrêmement heureuse car elle était proche des dieux, sans contraintes, sans travail, sans maladies ni vieillesse. Un monde parfaitement utopique ; mais pourquoi un tel éloge pour ce qui ne s’avère être finalement qu’un rêve ? C’est ce que nous tenterons de comprendre, à travers l’étude de textes, l’analyse d’images et un peu de réflexion..

Cette vision d’idéalise au cours du temps, ceci dû principalement à la comparaison du mythe avec le monde dans lequel vivent les hommes ; un monde où rien n’est acquît sans rien, où le travail est bel et bien la seule alternative à la mort, quand celle ci est naturelle. En effet, les nombreuses guerres que connut le monde furent destructrices et très meurtrières, à leur suite le moral des hommes est au plus bas, les famines apparaissent, ils sont alors obligés de redoubler de travail. La fatigue s’acharne alors sur les peuples, les temps libres presque inexistants pour les ouvriers ne permettent qu’un repos très bref. Il est vrai aussi que la notion d’infériorité est omniprésente chez le peuple, ceci dû aux classes sociales cependant largement contestées (exemple : Rousseau) Tous ces facteurs ne font qu’agrandir le fossé qui sépare les hommes de ce « paradis perdu »,
Qui a la faculté de faire « rêver » les plus démunis, de donner un but à leurs vies incertaines. Opposer leurs vies à un monde parfait, incomparable, mène inévitablement à la dévalorisation de leur société. Ces idées se rejoignent dans d’innombrables écrits, peintures ou encore chansons. Hésiode était un écrivain de référence par rapport à l’Age d’or, il en est l’un des plus grands partisans ; ces écrits, pour la plupart, proposent une critique explicite de l’Age de fer mais aussi de l’Homme qui est selon lui unique responsable de la « Chute.
Pour comprendre ses