L'alcoolisme
L’alcoolisme
Alcool et santé, bilan et perspective
La consommation d’alcool diminue régulièrement en France, cependant la proportion de personnes en difficulté avec l’alcool reste stable à 10 % de la population adulte. L’addiction à l’alcool est une maladie chronique et hautement récidivante en dépit des traitements, notamment en cas d’association avec un terrain anxieux ou dépressif. Elle entraîne de nombreuses complications hépatiques, cardiovasculaires et neurologiques ainsi que des cancers. L’étude de facteurs prédictifs ou de vulnérabilité à la dépendance est en cours pour améliorer sa prise en charge.
Une consommation très fréquente
La consommation d’alcool est en baisse depuis une quarantaine d’années en France, elle a été divisée par deux entre 1960 et 2009. Aujourd’hui, environ 7 % des adultes ne boivent jamais et 15 % boivent tous les jours (dont 23 % d’hommes et 8 % de femmes). Le vin reste de loin la boisson la plus consommée.
La consommation débute le plus souvent à l’adolescence : 80 % des jeunes de 17 ans en ont consommé au cours des 30 derniers jours lorsqu’on les interroge. Les bières et les prémix (i) sont les boissons les plus populaires. Les jeunes Français déclarent des niveaux de consommation moyens par rapport aux autres pays européens.
Repères de consommation
L’alcool n’est pas un produit indispensable au fonctionnement de l’organisme. En cas de consommation, l’Organisation mondiale de la santé recommande de ne pas dépasser trois verres de boisson alcoolisée par jour pour les hommes et deux pour les femmes et de réserver un jour par semaine sans alcool. En deçà de ces seuils, le risque d’atteinte toxique liée à l’alcool semble moindre, sauf en ce qui concerne le cancer. Un verre de bière (250-300 ml), un verre de vin (150 ml) et une mesure de spiritueux (30-50 ml) contiennent une quantité voisine d’alcool (environ 10 g d’éthanol).
Le foie, cible principale des effets de