L'application de la peine de mort
A travers les trois documents de notre corpus d’analyse, nous constatons que les textes débattent sur la question de l’application de la peine de mort, en proposant des arguments, et une analyse rationnelle. Ainsi, Jean Dutourd et Maurice Barrès présentent des arguments en faveur de la peine capitale. Selon eux, ce châtiment entrainerait les meilleures conséquences possibles pour toutes les personnes en cause, et sera particulièrement en faveur des gens de condition modeste qui sont le plus souvent « mal défendus » par la police qui assure avant tout la sécurité des riches. Ainsi, d’après Jean Dutourd « la police protégèra mieux les riches ou les notables, et cela dans n'importe quel régime », c’est pourquoi en se référant à l’avis de la population, il s’oppose fermement à l’abolition de la peine de mort.
Maurice Barrès est moins catégrorique, car il prend en considération les « théories scientifiques » selon lesquels certains crimes commis sont dus à un état de déséquilibre psychologique chez le mis en cause. De ce fait, tout en avançant les risques de la supression de la peine de mort, exprimant son souhait de débarasser la société des meurtiers, il explique néanmoins qu’avant de recourir à une telle mesure, il faudrait s’abord se tourner ves des « hommes de science compétents ».
Dans sa « Déclaration contre la peine de mort », Dorothéa B. Moorfield ne partage pas cet avis. Elle réclame le «respect de la vie humaine». Selon elle, la menace de l’exécution d’un condamné n’a pas d’effets dissuasifs. Elle nous apprend que le fait d’« ajouter de la violence à la violence n’apporte rien », et que l’argument de la «justice» fait passer le désir de vengeance avant les valeurs fondamentales de notre société.
Pour conclure, nous pouvons dire que selon les militants pour l’aplication de la peine de mort, éliminer définitivement un assasin est un acte qui protège la société contre ceux qui en menacent la sécurité ou la survie. Or, les études