Deux théories évolutives | La théorie évolutive -couramment appelée "théorie synthétique" ou néodarwinisme - la plus couramment admise en ce début du XXIème siècle repose sur l'hypothèse d'un programme génétique, stable, qui transmettait fidèlement à la descendance les caractères de l'espèce, doublé d'une variation et une mémorisation génotypique, dont le mécanisme serait une accumulation de mutations dans l'ADN. Le sens de l'évolution serait donné par la sélection naturelle. | Il existe au moins une autre théorie évolutive, qualifiée de téléologique (du grec téléo = fin, but) car elle exprime une finalité (ce qui est très différent d'un programme, voir ci-dessus). Cette finalité est interne au vivant. Elle est un automatisme (que l'on peut encore résumer par un verbe: survivre). Cette théorie est issue de l'embryologie animale (R. Chandebois), et repose sur une mémoire cytoplasmique de l'espèce transmise par l'œuf ou la cellule sexuelle femelle dans la reproduction sexuée, doublée d'un automatisme de développement et d'évolution qui donnerait le sens de celle-ci (évolution directionnelle). La variation résulterait de modifications automatiques du fonds cytoplasmique de l'espèce (responsables des caractères de l'évolution directionnelle) et de modifications génotypiques qui permettraient une évolution adventive.Cette théorie n'a pas été encore démontrée |
« Dans les systèmes naturels, [...], la notion même d'auto-organisation implique une origine interne, non seulement pour les structures mais pour les significations fonctionnelles des comportements produites par ces structures. C'est ce qu'avait vu Kant dans la Critique du jugement, quand il définissait les organismes vivants par leur « capacité de finalités internes ». Dans le contexte vitaliste de son siècle, il attribuait cette capacité à une intelligence supérieure orientant les phénomènes de la vie, de façon téléologique, c'est-à-dire à l'aide de causes finales, à la façon d'une intelligence humaine. Au