Deuxième paragraphe de la dissertation suivante : La grande vertu de l’argent c’est d’avoir assure la victoire du consentement et du « vendre » sur la violence et le « prendre ». (Charles-Henri FILIPPI) Bien que l’argent soit un outil aux multiples vertus, il est aussi une source de violence entre les hommes et au sein d’un même individu. Il est le motif de l’état de crise perpétuelle au cœur de nos sociétés. L’argent est aussi à l’origine de concurrences accrues entre les hommes et dégénère parfois en rivalités raciales et sociales. L’argent suscite donc de multiples types de violence entre les hommes, autant du point de vue des rivalités économiques que des violences morales entre les classes sociales et les religions. Mais les violences qui génèrent des malaises personnels créent donc des violences psychologiques au sein d’un même homme. La folie est le premier symptôme des reflets d’une attitude de violence envers les autres sur le « soi ». Le malaise personnel mène à l’aliénation et la perte de contrôle de la pensée et des actes. Molière avance le thème de la folie au travers de son personnage Harpagon, l’avare, auquel on vole la cassette et qui s’enflamme dans une hystérie violente et incontrôlée. Invoquant le diable, insultant le voleur comme s’il venait de perdre un être cher. On s’aperçoit dans cette scène que l’argent apparait comme un vrai trésors, un tendre amour au yeux de cet homme de la sorte que lorsqu’il lui est ôté, il perd tout repère et sombre dans une folie dégénérescente. Le blasement est également une forme de violence personnelle que les hommes s’infligent alors que l’argent gouverne leur vie, matériellement comblé (alors que d’autre son en quête de bonheur sentimentale, avec l’exemple de Caroline dans l’œuvre de Zola), ils font face à l’absence d’envie et au blasement total. Pour Simmel, le blasé est l’homme « tout à fait incapable de ressentir les différences de valeurs, pour lui toutes choses baignent dans une