L'augure et l'Haruspex
Définition :
L’augure (augur, is, nom animé), dans la religion romaine, est une divination qui consistait primitivement dans l’observation du chant et du vol des oiseaux, et de la manière dont ils mangeaient, s’étendit ensuite à l’interprétation des météores et des phénomènes célestes, tels que la foudre. A Rome, les ministres officiellement préposés à cette divination portaient aussi le nom d’augures.
Ses vêtements :
L’habit des augures était « La toge prétexte » (toga praetexta), et selon d’autres une robe de pourpre ou d’écarlate (toga trabea). Ils portaient une couronne et portaient dans leurs fonctions un double amict* sur leur tête. On donnait le nom de « loena » à leur habit court, sans manche, qui s’agrafait sur les épaule ou sur la poitrine, ils avaient une grande chape* ils tenaient aussi un bâton recourbé nommé « lituus ».
Comment devenir augure ?
-Le collège des augures à été fondé par Romulus, c’est un collège de prêtres spécialisés dans l'interprétation des signes envoyés par Jupiter, c’est-à-dire de toutes les manifestations visibles qui permettent à l’homme de percevoir les approbations, les mises en garde ou les refus de la volonté céleste. Une loi défendait même, sous peine de mort, de désobéir aux augures. Le collège des augures mettait en œuvre des pratiques divinatoires typiquement romaines : Les auspices (auspicia) portaient en principe à l’origine sur l’observation du vol des oiseaux, mais y furent très tôt inclus d’autres signes naturels susceptibles de traduire la volonté divine, tels que le tonnerre, les éclairs ou même l’appetit des poulets sacrés que l’on transportait jusque sur le champ de bataille et auxquels on donnait à manger avant d’engager le combat. Ces signes étaient censés répondre, par l’affirmative ou la négative, à une question posée rituellement. L’observation s’effectuait à l’intérieur d’un espace sacrés rectangulaire, le templum, dont les figures étaient figurées a