Discours : « L’enseignement précoce des langues est-il une bonne chose ? »

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

De nos jours, de nombreuses sociétés s’intéressent à la problématique de l’enseignement précoce des langues. En effet, nombre d’entre elles mènent des recherches pour déterminer si oui ou non les langues devraient être intégrées plus tôt dans le cursus scolaire des enfants, et quels en seraient les avantages et inconvénients.

L’année dernière, des élèves de cinquième ont fait la mauvaise expérience d’être trente en classe pour leur cours d’anglais. Ayant commencé leur apprentissage à partir de la troisième, leur connaissance de la langue n’était guère parfaite. Mais croyez-vous que dans une classe de langues aussi nombreuse, chaque élève pouvait prendre la parole ? Croyez-vous que le professeur pouvait prêter attention à chaque élève ? L’élève lui-même pouvait-il mettre en pratique ses acquis et en développer de nouveaux au fur et à mesure de ses cours ?
Faisant partie de ce groupe malchanceux, je pense honnêtement que la réponse à ces trois questions est non. J’ai pourtant passé l’examen d’anglais de fin d’année sans grosses difficultés, car la matière vue au cours avait peu évoluée par rapport à celle étudiée en quatrième. Hélas, cette année, les difficultés se font ressentir et les lacunes à combler sont énormes. Le travail n’en est que plus conséquent alors que divers travaux de fin d’étude s’enchaînent !

Mon but, aujourd’hui, est donc de vous démontrer que l’enseignement précoce des langues peut être une bonne chose, mais il est également de vous faire comprendre que la maitrise d’une langue se fait grâce à un enseignement suivi et de qualité.

Venons-en d’abord à l’enseignement précoce d’une langue étrangère. Des études, réalisées aux Etats-Unis, ont démontré que le cerveau des jeunes enfants pouvait emmagasiner de nombreuses informations, dont la plupart font partie de l’apprentissage du langage. Suite à cette découverte, une autre